D'où vient le corail qui entour l'île de Mayotte? Entre contes et merveilles.

Vous vous êtes déjà poser la question ? Ça vous intrigue ? Moi je vais vous donnez la réponse.

                    Selon les géologues, c’est un phénomène géologique qui explique la formation du lagon et de la barrière du corail. Les limites terrestres actuelles de Mayotte étaient des rivières intra terrestre c'est-à-dire qui était à l’intérieur de l’île mais au fil des temps avec l’enfoncement progressif de l’île, un phénomène qui s’explique par l’érosion et la détérioration du sol. Les eaux des mers sont montés jusqu’à englober ces rivières (cela a pris des millions d’année). Donc les coraux qui limitent le lagon et qui entourent toute l’île de Mayotte c’était en fait l’ancienne frontière terrestre de d’île et d’où le lagon représente ses terres submergées (ah!  C’est incroyable !).

Et maintenant je vous donne tout une autre version, tout droit venu du monde des contes et merveilles.

                  Selon une légende mahoraise la barrière du corail serait née par enchantement. En effet, lors d'une expédition menée par des sorciers mahorais à la demande de la population pour se protéger d'une invasion étrangère, les sorciers ont pris plusieurs cordes qui ont noué ensemble et à l'aide des petites pirogues, ils ont fait le tour de l'île avec cette chaine de cordage. Ensuite le chef de ces sorciers a lancé un sort au cour duquel il demanda à sa magie noir de créer une barrière pour éviter que des personnes des mauvaises intentions accèdent à l'île. C'est à partir de la que le mot "Mayotte" apparait, ce mot vient de l'arabe "mâ'iit" qui veut dire "la mort". En effet à l'époque où des marchands venus du monde arabo-musulman essayaient de rentrer sur l’île, ils se sont heurtés à un obstacle qui fessait chaviré la majorité de leur cargaison et au fil des années, il s'est crée autour de l'île un cimetière de bateau venant de tout horizon, c'est à partir de là qu'ils ont donné le nom de mâ'iit à l'île.

 ce qui nous mène dans l'actualité de la région. des dizaines de personnes meurent hebdomadairement en essayant de fuir la missère dans les îles voisines dans l'espoir de trouver une vie meilleure sur Mayotte. C'est une veritable tragédie! Surtout de savoir que des personnes sans foie ni loi profitent et exploitent ce desarroi  pour entrainer des innocents, des victimes du "system" à une mort quasi certaine (pour ne pas avoir des remord de conscience ils se diront peut-être que: la "faim" justifie les moyen.)

Rien en soi ne justifiera la mort de victime, surtout si ce sont des femmes et des enfants

"what? Have you a problem? doesn't my business! I'm not here for please sameone!"

Le Loup et le Renard

D'où vient que personne en la vie
N'est satisfait de son état ?
Tel voudrait bien être Soldat
A qui le Soldat porte envie.
Certain Renard voulut, dit-on,
Se faire Loup. Hé ! qui peut dire
Que pour le métier de Mouton
Jamais aucun Loup ne soupire ?
Ce qui m'étonne est qu'à huit ans
Un Prince en Fable ait mis la chose,
Pendant que sous mes cheveux blancs
Je fabrique à force de temps
Des Vers moins sensés que sa Prose.
Les traits dans sa Fable semés
Ne sont en l'ouvrage du poète
Ni tous, ni si bien exprimés.
Sa louange en est plus complète.
De la chanter sur la Musette,
C'est mon talent ; mais je m'attends
Que mon Héros, dans peu de temps,
Me fera prendre la trompette.
Je ne suis pas un grand Prophète ;
Cependant je lis dans les Cieux
Que bientôt ses faits glorieux
Demanderont plusieurs Homères ;
Et ce temps-ci n'en produit guères.
Laissant à part tous ces mystères,
Essayons de conter la Fable avec succès.
Le Renard dit au Loup : Notre cher, pour tous mets
J'ai souvent un vieux Coq, ou de maigres Poulets ;
C'est une viande qui me lasse.
Tu fais meilleure chère avec moins de hasard.
J'approche des maisons, tu te tiens à l'écart.
Apprends-moi ton métier, Camarade, de grâce ;
Rends-moi le premier de ma race
Qui fournisse son croc de quelque Mouton gras :
Tu ne me mettras point au nombre des ingrats.
- Je le veux, dit le Loup ; il m'est mort un mien frère :
Allons prendre sa peau, tu t'en revêtiras.
Il vint, et le Loup dit : Voici comme il faut faire
Si tu veux écarter les Mâtins du troupeau.
Le Renard, ayant mis la peau,
Répétait les leçons que lui donnait son maître.
D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, puis bien ;
Puis enfin il n'y manqua rien.
A peine il fut instruit autant qu'il pouvait l'être,
Qu'un Troupeau s'approcha. Le nouveau Loup y court
Et répand la terreur dans les lieux d'alentour.
Tel, vêtu des armes d'Achille,
Patrocle mit l'alarme au Camp et dans la Ville :
Mères, Brus et Vieillards au Temple couraient tous.
L'ost au Peuple bêlant crut voir cinquante Loups.
Chien, Berger, et Troupeau, tout fuit vers le Village,
Et laisse seulement une Brebis pour gage.
Le larron s'en saisit. A quelque pas de là
Il entendit chanter un Coq du voisinage.
Le Disciple aussitôt droit au Coq s'en alla,
Jetant bas sa robe de classe,
Oubliant les Brebis, les leçons, le Régent,
Et courant d'un pas diligent.
Que sert-il qu'on se contrefasse ?
Prétendre ainsi changer est une illusion :
L'on reprend sa première trace
A la première occasion.
De votre esprit, que nul autre n'égale,
Prince, ma Muse tient tout entier ce projet :
Vous m'avez donné le sujet,
Le dialogue, et la morale.